La Croix du Nivolet
Habiter à Chambéry, la voir tous les jours, il fallait l’approcher !
Temps : beau temps
Lieu : La Croix du Nivolet, Savoie
Température : chaud, 30°c dans la vallée
Trajet : Départ de Pragondran, passage par la Cheminée
Petit topo :
Carte IGN 1/25000° 3332 OT Chambéry – Aix-les-Bains – Lac du Bourget
Départ : Pragondran : 820m / Arrivée 1 : Croix du Nivolet : 1547 m / Arrivée 2 : Cascade de la Doriaz : 930 m / Arrivée 3 : sapin en dessous de la Croix du Nivolet (grand pré): 1300m
D+ : 1300 m
Durée de rando : 5h30 / 13 km
On commence directement par le bon plan Instapades : faire cette rando avec une carte IGN car les panneaux d’indications se font très rares au sommet !
Donc oui, avouons tout de suite : on pensait que la rando allait être assez simple (« aujourd’hui, petite rando hein ») et finalement pour éviter un passage par lequel il aurait été délicat de redescendre on a fait un détour inouï (en fait on s’est un peu égarés, disons-le !).
Deuxième aveu, cette fois-ci nous ne sommes pas partis à la fraîche mais en fin de matinée (quelle erreur !).
On s’est tout d’abord garés à Vérel-Pragondran : on s’équipe, on met les chaussures, on prend les bâtons et on quitte la voiture d’un pas assuré : là, une gentille dame nous arrête et nous dit que si l’on veut faire la croix du Nivolet, il faut partir de Pragondran, 3,5km plus loin (« ah oui, quand même, bon on reprend la voiture hein »).
Deuxième parking, même manipulation et cette fois, c’est parti ! Au parking, tout droit puis à droite (c’est fléché) et zou petite piste forestière de rien du tout avant d’arriver dans les sous-bois. On enchaine petits lacets, grands lacets, petites montées, montées plus soutenues ! le passage est relativement étroit. Le paysage change de nos rando précédentes de haute-montagne où on voit toujours quelque chose (là, on voit les sous-bois quoi’ !).
Après une bonne heure de sous-bois (point positif : on est un peu au frais), nous voilà dans un grand pré en plein soleil (« ça y’est on regrette déjà les sous bois »).
Ca grimpe bien , et là, étant donné qu’il n’y a pas de panneaux, nous allons directement à « la cheminée » et non pas aux « échelles ».
On se retrouve devant une cheminée, disons-le, une petite partie délicate où il faut ranger les bâtons, et s’agripper aux rochers ! Avec les sacs c’est quand même tendu hein, donc passage à éviter si on est avec des marmots ! et à éviter si vertige nous avons !
Après cette partie forte en émotion et en « attention hein, tu te tiens bien » nous voilà quasiment arrivés : un bébé sous-bois et hop la croix est là.
Celle-ci est gigantesque (21,5 m de haut) et est construite en béton armé recouvert de plaques en aluminium.
Une fois là haut, avant même de prendre des photos, on attaque le pique nique (« on a les crocs ! »)
Une fois rassasiés, la Go pro et l’appareil photo sont de sortie.
Vers Le Bourget du Lac et Aix Les Bains
Vers le bassin Chambérien
La rando ne s’arrête pas là (« eh oui, on s’est dit que nous n’avions pas assez marché, donc pourquoi pas refaire du D+ »).
Pour la descente, on était plus mitigés à l’idée de passer par « la cheminée » : donc on s’est dit qu’il fallait passer par « les échelles » ; sauf que le problème c’est qu’il n’y a pas de panneaux d’indication et comme on était un peu touristes sur cette rando (c’est à dire pas de carte IGN), et bien nous nous sommes légèrement égarés.
Il arrive qu’une route offre des aspects tellement différents à l’aller et au retour que le promeneur qui rentre croit se perdre.
Le Grand Ecart (1923), Jean Cocteau
Nous voilà en route pour le col de la Doriaz (1110m) (sauf que nous l’ignorions) : nous croisons une famille qui nous l’apprend. Deux possibilités s’offrent à nous :
- Remonter ce qui avait été descendu pour reprendre le bon chemin
- Continuer jusqu’au Col de la Doriaz puis jusqu’à la Cascade de la Doriaz (930m) pour ensuite remonter jusqu’au grand pré (1310m)
Une troisième possibilité nous a traversé l’esprit : descendre jusqu’à St Alban Leysse, prendre un bus jusqu’à l’appart, prendre la deuxième voiture pour aller chercher la première voiture à Pragondran ! (« mais bon fallait prendre le bus et franchement on n’aurait pas été rentrés »).
Au final, on a opté pour l’option 2 et on a vu notre vie défiler devant nous : on avait dit une « petite rando » et là on a fini avec 1107m de D+ et 15km dans les pattes : dur !
Point positif 1 : on a vu la cascade la Doriaz qui était bien sympa.
Point positif 2 : on a pu faire une pause dans la ferme du Nivolet où on a pu reprendre de l’eau fraîche et avoir des infos, fraîches également, sur ce qui nous attendait ! (d’ailleurs Bon plan Instapades : prenez de l’argent pour acheter un petit fromage de chèvre dans la ferme !)
Conclusion : passez par la Féclaz pour une rando « Croix du Nivolet » facile !
« En montagne, la sagesse est de rigueur »